Les premiers à avoir pointer les roux du doigts sont les Égyptiens. D'après eux, la rousseur renvoyait au dieu Seth (dieu du désordre, de la perturbation et de la confusion tient !). Ce Dieu règne sur le désert ("dashre" en arabe signifie "terre rouge") ce qui lui vaut le surnom de Dieu Rouge, mais aussi de Diable Roux ! A cette époque, des sacrifices humains étaient pratiqués, et qui était sacrifié ? Un roux, pour satisfaire le Dieu Rouge bien sûr !
Du côté grec c'est Typhon, une divinité malfaisante qui est roux. De la même manière, des hommes roux étaient sacrifiés pour calmer sa colère.
D'une manière plus scientifique par la suite (vraiment ?), Hippocrate attribua la rousseur à la malice, à la saleté et à la lubricité. Merci Hippocrate !
Si l'on fait un détour du côté de l'art des Romains, et plus précisément au théâtre, ce sont les personnages d'esclaves et de bouffons qui se distinguent par leurs masques aux cheveux roux (à la bonne heure !).
Mais le religions polythéistes ne sont pas les seuls à stigmatiser la rousseur. En effet, en se plongeant dans la Bible, on y trouve des protagonistes roux : dans l'Ancien Testament c'est Esaü caractérisé par son impulsivité et sa frustration constante. Avec le Nouveau Testament, ce ne sont pas les textes qui maltraitent les roux, mais l'iconographie ! En effet, c'est Judas qui est progressivement représenté avec une chevelure rousse, puis des traîtres deviennent également roux. Petit à petit, la couleur rousse s'étend à toutes les catégories d'exclus et de réprouvés : les Juifs, les Musulmans, les Bohémiens...

Mais l'apogée des superstitions est atteinte au Moyen-Âge (quelle période !). Là, les roux seraient en fait des loups-garous ! Et les croiser est le pire des présages. Les roux sont porteurs de maladies comme la tuberculose ou la lèpre. Encore, les roux sont recouverts de tâches tout comme les animaux les plus cruels (léopard, dragon, tigre soient trois ennemis du noble et honorable lion !)
Heureusement, la Renaissance et son art refrène les ardeurs des plus superstitieux en reconnaissant la beauté des femmes rousses (nymphes, canons de beauté de l'époque), bien que le mot roux ne soit pas employé, on lui préférait "blond vénitien" !

Naissance de Vénus, Botticelli 1485

Du côté grec c'est Typhon, une divinité malfaisante qui est roux. De la même manière, des hommes roux étaient sacrifiés pour calmer sa colère.
D'une manière plus scientifique par la suite (vraiment ?), Hippocrate attribua la rousseur à la malice, à la saleté et à la lubricité. Merci Hippocrate !
Si l'on fait un détour du côté de l'art des Romains, et plus précisément au théâtre, ce sont les personnages d'esclaves et de bouffons qui se distinguent par leurs masques aux cheveux roux (à la bonne heure !).
Mais le religions polythéistes ne sont pas les seuls à stigmatiser la rousseur. En effet, en se plongeant dans la Bible, on y trouve des protagonistes roux : dans l'Ancien Testament c'est Esaü caractérisé par son impulsivité et sa frustration constante. Avec le Nouveau Testament, ce ne sont pas les textes qui maltraitent les roux, mais l'iconographie ! En effet, c'est Judas qui est progressivement représenté avec une chevelure rousse, puis des traîtres deviennent également roux. Petit à petit, la couleur rousse s'étend à toutes les catégories d'exclus et de réprouvés : les Juifs, les Musulmans, les Bohémiens...

Mais l'apogée des superstitions est atteinte au Moyen-Âge (quelle période !). Là, les roux seraient en fait des loups-garous ! Et les croiser est le pire des présages. Les roux sont porteurs de maladies comme la tuberculose ou la lèpre. Encore, les roux sont recouverts de tâches tout comme les animaux les plus cruels (léopard, dragon, tigre soient trois ennemis du noble et honorable lion !)
Heureusement, la Renaissance et son art refrène les ardeurs des plus superstitieux en reconnaissant la beauté des femmes rousses (nymphes, canons de beauté de l'époque), bien que le mot roux ne soit pas employé, on lui préférait "blond vénitien" !
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Naissance de Vénus, Botticelli 1485 |